Il nous est possible de courir partout mais êtes-vous bien conscient de l’impact que peut avoir le choix du terrain que vous choisissez sur vos performances et aussi votre bien-être. Car courir implique un certain nombre de contraintes que le corps doit gérer, tout les types de surfaces ne se valent pas. Nous sommes bien d’accord chacun aura ses préférences en fonction de sa condition physique, ses objectifs et tout simplement de ses goût, pourtant chaque surface possèdent ses propres caractéristiques. Des plus courantes aux plus occasionnelles faisons un tour des surfaces sur lesquelles courir ...
Le béton
Le nombre de coureurs citadins a explosé ces dernières années et bien que cette surface soit à éviter, elle fait partie des plus utilisées. Quelles conséquences ?
Avantages : Très accessible, elle permet un retour important des actions du coureur. Pour celui qui participe à une course sur route, c’est une surface à exploiter à quelques semaines de l’événement afin de préciser ses sensations.
Inconvénients : Sur cette surface les lésions musculo-squelettiques sont très importantes puisque le béton n’absorbe quasiment pas les chocs des appuis répétés. La qualité de l’équipement dont les chaussures est donc primordiale pour palier un minimum aux contraintes de cette surface.
La pelouse
Sur les terrains sportifs ou dans les parcs, c’est certainement l’une des surfaces les plus appréciables en matière de course à pied. Facilement accessible, le rapport performance/santé est optimum.
Avantages : Cette surface permet à la fois l’absorption des chocs répétés lors des foulées limitant l’impact de la course sur le squelette et le renforcement des muscles nécessaire à l’entretien de la forme et de la performance du sportif. C’est l’une des surfaces les moins traumatisantes.
Inconvénients : En fonction de l’entretien du terrain et de la météo, le risque majeur expose les chevilles du coureurs. Il s’agit de les échauffer avec quelques exercices proprioceptifs et de faire une reconnaissance préalable du lieu de course. Lorsqu’il a plus, les pelouses deviennent glissante et les sensations d’appui sont largement diminuées.
La terre
Les chemins de randonnée en forêt et en montagne offre des caractéristiques proches des pelouses souvent avec la monotonie en moins ! C’est le terrain de jeu favoris des adeptes du Trail !
Avantages : Avec un bon rapport entre l’absorption des chocs et le travail musculaire, cette surface est à privilégier. Il est possible d’y trouver des reliefs intéressants pour varier les plaisirs de l’entraînement.
Inconvénients : La nature nous laisse parfois sur notre chemin des obstacles pouvant être à l’origine de chutes et/ou de blessures. Il s’agit donc d’être attentifs aux branches, racines et cailloux jonchant le parcours afin de ne pas finir acrobate. Bien sûr en cas de pluie, ce terrain devient boueux, donc glissant et plus sollicitant encore.
Le sable
En bord de mer ou autour d’un lac, d’un étang, l’un des terrains favoris pour travailler la musculature, en fonction de la consistance plus ou moins mouillé du sable, également du relief.
Avantages : Vous pourrez varier le type d’exercice et de travail musculaire de votre séance. Sans aucun doute, une des surfaces les plus complètes. La sollicitation du pied et de la cheville y est excellent !
Inconvénients : Sa plus grande qualité est sont plus grand défaut, la sollicitation musculaire est intense ce qui en cas de condition physique insuffisante peut être source de blessures tendineuses. L’exploitation de cette surface doit se faire avec raison et parcimonie.
La piste
En tant que structure artificiel, la piste d’athlétisme vous amène le confort d’un environnement contrôlé. Bien sûr, il existe des disparités de qualité entre les pistes mais vous pourrez systématiquement profiter d’un revêtement pensé pour la performance.
Avantages : C’est une surface qui permet d’aller vite et donc de ressentir les sensations liées à une vitesse plus importante. Elle amène la plupart du temps des repères de distance permettant d’aménager son entraînement.
Inconvénients : Courir dans un stade peut poser des problèmes de motivation d’autant plus que les distances et les durées s’allongent. Cette surface intermédiaire entre le béton et la terre reste traumatisante en cas de répétitions nombreuses et de cumul des distances parcourues. Il est d’autant plus important d’avoir du matériel de qualité.