Cancer du sein et mode de vie : votre comportement influence-t-il la maladie ?

OCTOBRE ROSE bat son plein dans toutes les villes de France, les manifestations se succèdent et prennent de l’ampleur… Signe que le cancer du sein reste un sujet préoccupant pour les Français. On compte désormais 1 femme sur 8 touchées par cette maladie.

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes dans le monde. Il est donc important de se demander d’où peut-il bien venir ? Nos comportements et notre mode de vie peuvent-ils influencer le risque de développer un cancer du sein ?

 

L’INSERM a mené une étude et les chercheurs de l’Unité 1018 « Centre de recherche en Epidémiologie et Santé des Populations » (Inserm/Université Paris-Sud) à Gustave Roussy se sont intéressés à la proportion de cancers du sein attribuables à différents facteurs de risque. L’analyse, menée auprès de 67 634 femmes de la cohorte française E3N, montre qu’après la ménopause, les cancers du sein sont plus souvent attribuables à des facteurs « comportementaux » tels que l’alimentation déséquilibrée, le surpoids, la consommation d’alcool qu’à des facteurs « non-comportementaux ».

Ces données suggèrent que la prévention de ces comportements entraînerait la réduction du nombre de cancers du sein à la ménopause. L’article détaillant ces résultats est publié dans l’International Journal of Cancer le 4 février 2016.

Après 15 ans de suivi, 497 femmes ont été diagnostiquées avec un cancer du sein avant la ménopause et 3138 après la ménopause.

Avant la ménopause, on considère que les cancers du sein sont pour 61,2 % attribuables à des facteurs de risque non-comportementaux et seulement 39,9 % attribuables au comportement. 
Par contre, « Après la ménopause, plus de la moitié (53,5 %) des cas de cancer auraient pu être évités avec un comportement adapté » explique Françoise Clavel-Chapelon, directrice de recherche Inserm.

Les comportements à éviter sont donc les suivants :

  • l’utilisation d’un traitement hormonal lors de la ménopause (14,5 %),
  • une alimentation déséquilibrée (10,1 %),
  • la consommation d’alcool (plus d’un verre par jour) (5,6 %),
  • le surpoids à l’âge adulte (IMC >=25kg/m2) (5,1 %),
  • et le sous-poids à la puberté (17,1 %)

Les auteurs concluent que le fait « de ne pas avoir recours à ces comportements permettrait d’éviter plus de la moitié des cancers du sein diagnostiqués après la ménopause ».

L’activité physique aide au maintien du poids de forme et favorise un comportement sain face à la nourriture. Décider de se remettre au sport, c’est aussi agir pour sa santé !

Je suis coach sportif Forme et Santé diplômé sur Saint-Lô et vous accompagne vers vos objectifs.

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