Le 29 Octobre dédié à l’AVC

Chaque civilisation à ses pathologies et la nôtre connait de plus en plus de victimes d’Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC). L’Organisation Mondiale de la santé parle de pandémie face aux 155 000 personnes touchées par un AVC chaque année en France, 1 400 000 personnes  en Europe et 12 millions dans le Monde. L’incidence de ces accidents devrait malheureusement continuer à croître sur la prochaine décennie. C’est pourquoi, le 29 Octobre est une journée dédiée à l’AVC et ses conséquences impactantes. Face aux séquelles restantes suite à l’accident, l’activité physique et sportive amène des résultats favorables au développement et au maintien de l’autonomie.

II s’agit de l’une des principales causes de mortalité en France, la première pour les femmes; première cause de handicap acquis de l’adulte. Le seul moyen d’en limiter l’impact est d’Agir vite pour le Cerveau.

Faute d’une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles. Chaque minute compte. L’objectif principal de cette journée est donc essentiellement de sensibiliser le maximum de personnes à cette grande cause de santé publique en les incitant à composer le 15 (pour la France) dès l’apparition des premiers symptômes.

  • Paralysie ou engourdissement brutaux d’un coté du corps
  • difficultés soudaines à s’exprimer
  • perte de l’attention
  • diminution très brutale de la vision d’un oeil
  • céphalée brutale et inhabituelle
  • nausées, vomissements (en cas d’Hypertension Intra-Crânienne)

C’est surtout une maladie grave car impactante :  ¾ des patients survivant à un accident vasculaire cérébral gardent des séquelles. Bien que la prévention reste le meilleur moyen d’éviter la réorientation forcée de la vie suite à l’accident, la vie peut avoir une saveur « heureuse » même avec des séquelles. Il ne s’agit bien entendu pas d’avoir une vision minimisante des handicaps qui découlent des séquelles mais bien d’avertir qu’il existe des solutions pour retrouver une autonomie au quotidien et l’entretenir.

L’activité physique fait partie de ces solutions. Elle nécessite cependant d’être « adaptée » afin de correspondre à la condition et aux capacités physiques de la personne. Le professionnel doit être formé aux handicaps et doit nécessairement amener un cadre sécurisé source de sérénité quand à la santé de l’individu mais aussi de sa progression.

En rééducation et réadaptation, l’activité physique et/ou sportive se pratique avec des spécialistes de l’activité physique durant l’hospitalisation. Une fois le retour à la maison effectué, il est possible de s’entourer de professionnels à domicile ou en structure pour pratiquer régulièrement. Certains de mes confrères se mobilisent tout au long de l’année pour améliorer la qualité de vie de personnes handicapées suite à un AVC. Voici un témoignage d’accompagnement réussi :

« Depuis que mon mari est hémiplégique, il n’arrivait pas du tout à se relever d’un transat tout seul sur la plage durant nos vacances. Il fallait l’aider énormément et cette année le but fixé par lui et Yann était de s’asseoir et de pouvoir se relever lui-même. A ma grande surprise et à la sienne, il a pu le réaliser soi-même grâce à sa persévérance, sa volonté et au travail réalisé chaque semaine avec Yann, coach sportif, qui l’a motivé, encouragé à chaque séance. Bravo à ce formidable travail, mon mari progresse de plus en plus. » Michelle H.

Plus d’informations en me contactant via mon site personnel : http://coach-auxerre.domicilgym.fr/

En savoir plus sur l’AVC et le dispositif en France :

http://www.accidentvasculairecerebral.fr/la-sfnv/

http://www.franceavc.com/

Cartouche Frédéric Labarrere 2

Le 29 Octobre dédié à l’AVC !

Chaque civilisation à ses pathologies et la nôtre connait de plus en plus de victimes d’Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC). L’Organisation Mondiale de la santé parle de pandémie face aux 155 000 personnes touchées par un AVC chaque année en France, 1 400 000 personnes  en Europe et 12 millions dans le Monde. L’incidence de ces accidents devrait malheureusement continuer à croître sur la prochaine décennie. C’est pourquoi, le 29 Octobre est une journée dédiée à l’AVC et ses conséquences impactantes. Face aux séquelles restantes suite à l’accident, l’activité physique et sportive amène des résultats favorables au développement et au maintien de l’autonomie.

II s’agit de l’une des principales causes de mortalité en France, la première pour les femmes; première cause de handicap acquis de l’adulte. Le seul moyen d’en limiter l’impact est d’Agir vite pour le Cerveau.

Faute d’une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles. Chaque minute compte. L’objectif principal de cette journée est donc essentiellement de sensibiliser le maximum de personnes à cette grande cause de santé publique en les incitant à composer le 15 (pour la France) dès l’apparition des premiers symptômes.

  • Paralysie ou engourdissement brutaux d’un coté du corps
  • difficultés soudaines à s’exprimer
  • perte de l’attention
  • diminution très brutale de la vision d’un oeil
  • céphalée brutale et inhabituelle
  • nausées, vomissements (en cas d’Hypertension Intra-Crânienne)

C’est surtout une maladie grave car impactante :  ¾ des patients survivant à un accident vasculaire cérébral gardent des séquelles. Bien que la prévention reste le meilleur moyen d’éviter la réorientation forcée de la vie suite à l’accident, la vie peut avoir une saveur « heureuse » même avec des séquelles. Il ne s’agit bien entendu pas d’avoir une vision minimisante des handicaps qui découlent des séquelles mais bien d’avertir qu’il existe des solutions pour retrouver une autonomie au quotidien et l’entretenir.

L’activité physique fait partie de ces solutions. Elle nécessite cependant d’être « adaptée » afin de correspondre à la condition et aux capacités physiques de la personne. Le professionnel doit être formé aux handicaps et doit nécessairement amener un cadre sécurisé source de sérénité quand à la santé de l’individu mais aussi de sa progression.

En rééducation et réadaptation, l’activité physique et/ou sportive se pratique avec des spécialistes de l’activité physique durant l’hospitalisation. Une fois le retour à la maison effectué, il est possible de s’entourer de professionnels à domicile ou en structure pour pratiquer régulièrement. Certains de mes confrères se mobilisent tout au long de l’année pour améliorer la qualité des vie de personnes handicapées suite à un AVC. Voici un témoignage d’accompagnement réussi :

 » Depuis que mon mari est hémiplégique, il n’arrivait pas du tout à se relever d’un transat tout seul sur la plage durant nos vacances. Il fallait l’aider énormément et cette année le but fixé par lui et Yann était de s’asseoir et de pouvoir se relever lui-même. A ma grande surprise et à la sienne, il a pu le réaliser soi-même grâce à sa persévérance, sa volonté et au travail réalisé chaque semaine avec Yann, coach sportif, qui l’a motivé, encouragé à chaque séance. Bravo à ce formidable travail, mon mari progresse de plus en plus. » Michelle H.

Plus d’informations en me contactant via mon site personnel : http://coach-auxerre.domicilgym.fr/

En savoir plus sur l’AVC et le dispositif en France :

http://www.accidentvasculairecerebral.fr/la-sfnv/

http://www.franceavc.com/

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Les bénéfices du sport après un Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

Karine Cullet, coach sportif Domicil’Gym à Toulouse.

L’accident vasculaire cérébral ou AVC est la troisième cause de mortalité en France.

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Même si les études ne sont pas assez conséquentes pour relier le manque d’activité physique et la probabilité d’avoir un AVC, l’hypoactivité semble bel et bien néfaste. En effet, pratiquer des activités physiques et sportives réduit de 25% le risque d’AVC.

Bien entendu, tout est compliqué : l’alimentation à un rôle non négligeable et, bien souvent, les personnes ayant une dépense physique supérieure par le sport font un peu plus attention que les autres.

Dans les bénéfices attendus de l’activité physique en lien avec les AVC :

– baisse de la tension artérielle

– baisse du cholestérol

– création de capillaires sanguins dans le cerveau (meilleure vascularisation).

En cas d’hypertension artérielle, l’intensité de travail doit être basse à environ 50% de VO2max à raison de 3 à 5 fois 30 minutes minimum par semaine

Dans les autres cas et sans facteurs de risque supplémentaires :

1°) Entraînement de type cardio-training d’intensité modérée à intense (40–50% de la fréquence cardiaque de réserve pour progressivement aller vers 60–80%) réalisé pendant une séance de 20 à 40 min.

2°) Entraînement de type cardio-training d’intensité intense à maximal au cours de séance de travail intermittent pour monter l’intensité au-dessus de 80-85%. Le travail style 30s-30s sur intensité maximal (100%) avec récupération passive semble plus intéressant que les autres formes d’intermittent et d’un impact supérieur.

Après l’AVC :

Il faut récupérer sa motricité (surtout en cas d’hémiplégie, paralysie), ses fonctions liées au mouvement. Même si toutes les preuves d’une efficacité à long terme est avérée, le renforcement musculaire peut aider à cette amélioration par une meilleure utilisation de la commande nerveuse.

Les charges mobilisées doivent être légères dans un premier temps afin de limiter la tension artérielle et permettre l’acquisition du geste tout comme la sensation liée à ce geste. Mais ces charges permettent surtout d’améliorer la puissance musculaire qui est l’une des principales fonctions touchées dans ce type d’accident cérébral. Pour cela, on doit demander d’accélérer la vitesse d’exécution tout en gardant une bonne technique.

La musculation présente aussi l’intérêt d’améliorer la sensibilité à l’insuline que l’on observe quelquefois après un AVC.

Dans tous les cas, le patient doit être accompagné d’un professionnel compétent qui saura ajuster l’intensité en permanence pour optimiser les effets de l’exercice physique.

 

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