Comment remplacer la viande ?

La consommation de viande représente aujourd’hui un enjeu majeur pour notre environnement et notre santé. Vous n’êtes pas sans vous rendre compte que cette consommation interroge et amène différents courants de pensée à se confronter. L’idée avec cet article n’est pas de rentrer dans ces débats mais plutôt d’amener un éclairage aux personnes qui souhaiteraient diminuer, voir stopper la consommation de viande.

La viande définit classiquement les parties comestibles de certains animaux terrestres. On distingue alors,

  • les viandes rouges
  • les viandes blanches (volailles)
  • les viandes noires (gibiers)
  • les viandes séchées

Bien évidemment, la composition nutritionnelle varie en fonction de l’animal et de la zone prélevée. Néanmoins, la viande est une excellente source de protéines animales, dont la composition en acides aminés est équilibrée. Elles représentent en moyenne 20% du poids total de produit. On retrouve également une proportion équilibrée d’acides gras mono-instaturés et d’acides gras saturés. La viande amène du fer héminique en grande quantité, bien mieux absorber que le fer non héminique présent dans les légumes, les légumes secs ou les céréales. La viande constitue l’une des meilleurs sources alimentaires de zinc avec à la fois des teneurs importantes (2 à 7 mg/100g) et une très bonne biodisponibilité par rapport au zinc des autres sources d’aliment. On y retrouve de nombreuses vitamines dont particulièrement la B12,

Moyennant un rééquilibrage alimentaire la viande n’est pas indispensable à notre alimentation.

Plus spécifiquement, la viande n’est pas le seul aliment reconnu pour sa teneur en protéines, indispensables au fonctionnement et à la structuration de notre organisme. Les protéines jouent un rôle dans la structure des cellules musculaires et cutanées, elles sont également impliquées dans la réponse immunitaire (anticorps) et le transport de l’oxygène dans l’organisme (hémoglobine). Les protéines sont composées de 20 acides aminés. Parmi elles,  8 sont des « acides aminés indispensables » (AAI) car ils ne peuvent être synthétisés par notre corps et doivent donc être apportés par l’alimentation.

On retrouve dans la même catégorie que la viande, le poisson et les œufs. C’est dernier remplace sans soucis la viande. Toutefois si vous ne souhaitez pas manger d’aliment animal, il existe une solution.

Il suffit simplement d’associer au cours d’un même repas les légumineuses (pois chiches, lentilles, fèves, haricots secs, pois cassés, soja, …) et les céréales (blé, semoule, riz, maïs, épeautre, avoine…). Ceci est un excellent moyen de retrouver l’intégralité des éléments constitutifs d’un aliment protéiné animal avec en plus, des fibres, des minéraux et de nombreuses vitamines qui manquent bien souvent à notre alimentation.

Voici quelques associations classiques et goûteuses :

  1. Riz et haricots rouges
  2. Pâtes et pois cassés
  3. Maïs et fèves
  4. Avoine et soja
  5. Semoule et pois chiches
  6. Pain et lentilles

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Cartouche Fabrice MAZIER

Les sucres mangés à notre insu !

Nous consommons aujourd’hui énormément de sucre, bien plus que nos propres besoins. Ceci n’aurait pas d’importance, si seulement cette excès n’impactait pas notre santé. D’après l’OMS, les français consomment 100g de sucre par jour, deux fois plus que les recommandations de santé. Au delà de la quantité excessive, c’est aussi la qualité des sucres ingérés qui est importante. Alors que le sucre est indispensable au bon fonctionnement de notre corps veillons à le consommer avec raison. Explications.

Ses rôles principaux

Les sucres ou glucides sont utilisés par notre corps sous leur forme la plus simple : le glucose. C’est le carburant qui permet aux muscles de se contracter, qu’il s’agisse de la cuisse d’un cycliste de la grande boucle ou de vos orteils que vous prélassez dans le sable chaud.

Mais les muscles ne sont pas les seuls utilisateurs de glucose, notre cerveau est également un grand consommateur d’énergie. Pour que notre tête fonctionne parfaitement, les milliards de cellules du cerveau ont besoin d’être alimentées. Il est d’ailleurs le plus gros consommateur au repos avec 60% du glucose utilisé pour son propre fonctionnement. En effet, sans apport de sucre par l’alimentation notre cerveau ne tiendrait pas plus de 10 minutes sur ses propres réserves. C’est pourquoi le sucre provoque autant de plaisir, c’est physiologiquement indispensable !

Pourquoi les industriels utilisent autant le sucre ?

Les industriels l’ont bien compris ! D’une manière générale, « les fabricants ajoutent du sucre, ingrédient clé pour provoquer le plaisir et rendre accro les consommateurs », explique l’INC.

Résultat ? Les sucres ne se trouvent pas seulement dans les pâtisseries, bonbons et biscuits. Un grand nombre d’aliments salés sont chargés fortement en sucres : Bières aromatisées, crackers salés, mayonnaises, merguez, sauces salades allégées, carottes râpées et céleris rémoulades. Une part de pizza royale contient l’équivalent de trois sucres en morceaux et les nectars de fruits sont aussi sucrés que les sodas.

Toutefois, bien que l’intérêt pécuniaire n’est pas de l’ordre du doute, le sucre possède d’autre avantage pratique au niveau alimentaire :

  • le rôle de conservateur comme dans la charcuterie, etc.,
  • le rôle gustatif, il donne de la texture aux sauces allégées qui contiennent moins de gras, colore, apporte du croustillant et atténue les saveurs acides.

Comment se prémunir ?

Bien entendu, privilégiez l’achat de produits bruts et favorisez une organisation permettant de préparer quelques plats (rapide, en cas d’emploi du temps chargé). Plus un produits est transformer et préparer avant l’achat, plus vous augmenter le risque d’être confronté à ces sucres cachés.

Les légumes, fruits, féculents, céréales et légumineuses contiennent naturellement des sucres différents les uns des autres. Consommé quotidiennement de petites quantités de chacune de ces catégories vous assurera un apport de sucre varié, dans une démarche saine.

D’un autre côté, les consommateurs ont aujourd’hui accès à des aliments sans sucres et avec édulcorants, à faible valeur énergétique. Cependant, le marketing autour de ces produits « allégés » ou « à teneur réduite en sucres » peut avoir des effets pervers… En effet, la diminution du taux de  sucres oblige certains fabricants à ajouter d’autres ingrédients caloriques pour des raisons technologiques (conservation, arôme, texture). Par ailleurs, certains consommateurs ont tendance à consommer des quantités plus importantes de produits allégés par rapport aux produits standards. Un choix qui fait finalement grimper l’addition calorique !

Pour conclure, Il est clair que les excès durables de sucre comme de produits sucrés sont à éviter, ils nous apportent souvent beaucoup de plaisir mais aussi pas mal de calories.  Il n’en demeure pas moins que le sucre a toute sa place dans une alimentation équilibrée. Diversité et modération, pour continuer à manger avec plaisir et sérénité.

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Cartouche Stéphane Vellayoudom